La méthode

Médecine globale intégrative

Le constat

En tant que spécialiste des traitements de médecine conventionnelle j’ai appris et constaté durant plus de 25 ans les bienfaits de la plupart de nos médicaments qui, comme leur définition l’exige, servent à corriger, modifier ou restaurer l’état de santé des patients. Les connaissances scientifiques du XXème siècle ont permis des découvertes majeures entre autres en infectiologie, en immunologie, et surtout en biochimie, qui doivent rester le fondement de notre médecine.

Mais avec le temps et les pratiques médicales non adaptées, ou simplement l’ignorance ( et plus précisément l’information triée et guidée) apparaissent les limites de notre capacité à soigner les malades.

Lorsque se posent ces limites de l’allopathie il est nécessaire d’utiliser les médecines traditionnelles souvent séculaires, mais aussi les thérapies adjuvantes préconisées depuis des années par l’organisation mondiale de la santé (acupuncture, ostéopathie, nutrition, homéopathie, phytothérapie, hypnose, etc).

Les années d’exercice de tout soignant, médecin, pharmacien, infirmier/ère, sage-femme, kinésithérapeute, … doivent apporter un regard humble et une écoute attentive du malade. Chaque exercice est personnel et une connaissance empirique s’installe pour chacune des professions de santé depuis des millénaires, sans cela la médecine moderne n’aurait jamais fait les découvertes que nous connaissons.

Tous, ont prêté serment de placer le malade au centre de ses intérêts et de tout faire pour soulager ses souffrances. Ce qui permet d’associer les thérapies adjuvantes dans un protocole de santé globale et intégrative, car “primum non nocere” (en premier ne pas nuire), ces dernières ne présentent pas d’effets secondaires, ou d’interaction médicamenteuse.

LA SANTÉ DU FUTUR

Le reproche fait, le plus souvent et à juste titre, à la médecine conventionnelle, est de ne traiter qu’un symptôme et non d’appréhender le patient dans sa globalité. Il n’y a pas un organe à traiter mais un individu, avec son physique, son psychisme et son mode de vie.

Le succès de la méthode de santé globale est aussi dû à la déshumanisation, la protocolisation des soins. Or, force est de le reconnaître, nous sommes tous différents. De plus, faute de moyens, l’hôpital perd souvent toute compassion pour le malade.

Il est capital de prendre le temps, d’observer, d’écouter, et de replacer le patient au cœur de son parcours de soins. Nous le savons déjà, cela a des effets positifs sur sa santé, et il n’obtiendra des résultats durables qu’en participant activement au processus.

Aujourd’hui, plus de la moitié des maladies sont des maladies chroniques. Elles représentent plus de 60 % des consultations et deviennent un problème socio-économique majeur. En donnant toute la place qu’il faut à la prévention et la l’éducation thérapeutique des patients, notre système de santé se verra en partie préservé.

L’engagement de la santé globale et intégrative

1/ Être acteur de la santé

2/ Impliquer les malades

3/ Promouvoir le travail interdisciplinaire

4/ Reconnaître l’importance des médecines traditionnelles

5/ Adopter une démarche qui apporte des preuves d’efficacité

6/ Rapprocher la prévention et les soins

Le processus de santé globale, regroupe donc tout un ensemble de soins, de thérapies, qui placent le malade au centre du processus et améliorent la santé de l’individu. Il faut connecter son corps avec son esprit et son mental et le faire évoluer dans un environnement adapté à ses besoins.

L’HYPERSENSIBILITÉ INTESTINALE

Source de nos maladies chroniques ?

S’il y a un organe qui est en lien très intime avec l ‘alimentation c’est bien notre intestin. Sa fonction est double. Il doit d’abord permettre de bien absorber nos nutriments mais il a également un rôle barrière face aux agressions (toxine, virus, bacteries…) Son rôle dans notre système de défense est primordial. Tout dérèglement pourra être la source d’une malabsorption, et d’un ensemble de symptômes liés à cette dernière. La perturbation du fonctionnement normal de la paroi intestinale peut intervenir dans la genèse de nombreuses maladies inflammatoires chroniques

La cohésion de ces cellules est perturbée par plusieurs facteurs, le stress, les médicaments (antibiotiques, anti inflammatoires, anti acides, qui font malheureusement partie des médicaments les plus renouvelés par automatisme, sans en mesurer le bénéfice à long terme), l’alimentation transformée, les toxines, l’alcool,… Une fois la perte de cette perméabilité effective, on observe une réabsorption excessive de protéines et autres toxines, qui induiront des mécanismes d’intolérance, d’allergie ou d’inflammation. Cela crée le lit des maladies chroniques.

Les études dans ce domaine sont très importantes et nous progressons chaque année dans nos connaissances, mais il est très important de NE PAS FAIRE DE RÉGIME D’EXCLUSION (SANS LAIT, SANS GLUTEN, SANS PROTÉINES ANIMALES,…) SANS L’ACCOMPAGNEMENT D’UN PROFESSIONNEL. Car dès que l’on supprime quelque chose les carences s’installent et doivent être corrigées

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